Récemment de nombreuses études internationales sont parvenues à démontrer qu’il existe un lien entre la déficience auditive non prise en charge et la démence.

Une étude de la Commission Lancet définit 9 facteurs de risques augmentant le risque de démence à différends stades de la vie. On y trouve les études, l’obésité, l’hypertension artérielle mais aussi la dépression, l’inactivité physique, le tabagisme, l’isolement social et bien sûr la perte auditive.

Définitions

La démence  : elle apparaît chez une personne comme une perte des compétences cognitives. Elle peut être partielle ou totale.

La déficience auditive : c’est une diminution de la compréhension de la parole et des sons.

Pourquoi y a-t-il un lien ?

Il existe plusieurs théories quant au lien qui existe entre la déficience auditive et la démence.
Selon les chercheurs l’effort fourni par le cerveau d’une personne ayant un déficit auditif fatiguerait le cerveau. Cette fatigue rend alors fragile le cerveau et il est plus à risque vis à vis de la démence. Ils évoquent aussi l’isolement social qui est un facteur de démence et qui pourrait être un des liens entre déficience auditive et démence. En effet, une perte auditive peut amener certaines personnes à s’isoler. Cela s’explique par le simple fait qu’une personne qui a des troubles auditifs rencontrent des difficultés à suivre une conversation dans un groupe. Elle peut aussi être gênée par le bruit. A force de se retrouver mal à l’aise dans ces situations, la personne préfère les éviter et s’isoler.

Comment réduire les risques ?

Le traitement de la surdité par des appareils ou par implant reste la meilleure solution pour préserver la santé auditive. Mais cela n’élimine pas totalement le risque de démence. Afin d’éviter ce risque, il est important de pas laisser s’installer les problèmes auditifs et de les traiter dès qu’ils sont ressentis.

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